Pulsify Medical, spécialiste des patchs à ultrasons connectés, lève 2,6 millions d’euros

La jeune société Pulsify Medical, émanation du centre de recherche belge Imec spécialisée dans la conception de patchs à ultrasons portables et connectés, vient de réussir une levée de fonds de 2,6 millions d'euros.... Le fonds Imec.xpand et l’université catholique de Louvain ont dirigé cet investissement, qui a bénéficié aussi de la participation des hôpitaux universitaires de Louvain.

Pour son développement en tant que spin-off de l’Imec et de l’université de Louvain, Pulsify Medical s’appuiera sur la technologie protégée par des brevets des deux instituts de recherche. A savoir, d’un côté, la technologie de transducteur à ultrasons flexible de l’Imec, associée au savoir-faire de l’institut en matière de conception de transducteurs à transistors à couches minces et, de l’autre, l'expertise de classe mondiale de l’université catholique de Louvain dans le domaine de l'imagerie cardiaque par ultrasons.

Cette dernière est une technique désormais sûre et connue qui permet de produire des images extrêmement détaillées révélant des informations cruciales sur la santé d’un patient. Cependant, l'imagerie cardiaque par ultrasons n’est pas encore largement disponible en tant qu’outil de surveillance dans les unités de soins intensifs, et encore moins en ambulatoire. D’où la proposition de Pulsify Medical avec un patch connecté qui met à profit cette technologie des ultrasons de manière miniaturisée.

Pulsify Medical a été fondé sous le nom de Carpatchiot en juin 2019 par le professeur Jan D’hooge (Hôpitaux universitaires de Louvain), le docteur Lieven Herbots (Hôpitaux Jesse, Hôpitaux universitaires de Louvain), Xavier Rottenberg (Imec) et Steve Stoffels (Imec). Iwan Van Vijfeijken et Chris Japp ont rejoint la société dès sa création aux postes respectifs de CEO et de président du conseil d’administration.

« Nous pensons que nous sommes à l’aube d’une avancée décisive dans l'imagerie médicale par ultrasons, commente Iwan van Vijfeijken. Une surveillance cardiaque précise et non invasive modifiera les pratiques actuelles dans les unités de soins intensifs. En Europe, environ 70 millions de personnes souffrent de maladies cardiovasculaires dont 15% sont hospitalisées chaque année. Notre technologie suivra les paramètres de santé de base des patients partout dans l’hôpital et à la maison, sans nécessiter l’intervention de personnes spécialement formées pour obtenir et interpréter les résultats. Des changements dans le fonctionnement du cœur seront signalés, permettant alors aux médecins d'intervenir. »